Je ne pensais pas y retourner...Comme quoi, on ne sait jamais de quoi la vie est faite.
L'île des pins est toujours aussi paradisiaque et luxuriante.
James Cook l'a baptisée ainsi en raison des pins colonaires qui bordent le rivage mais le vrai nom de ce petit coin de paradis est Kunié.
L'enfer au paradis...
Les vestiges du bagne d'Ouro sont encore plus ensevelis sous la végétation mais l'émotion est la même.
Ici, ont été déportés les insurgés de la Commune de Paris et des kabyles du pacifique qu'on a exilés après la révolte des Mokrani en 1871.
Sur 3000 déportés, 240 sont morts ici, à des milliers de kilomètres de chez eux. Les communards ont été amnistiés en 1880 mais les pauvres algériens ont dû attendre 1904 avant de pouvoir rentrer au bercail.
Certains ont fait leur vie ici et se sont installés à Bourail où on trouve la seule mosquée de Calédonie.
Maman toute contente de monter dans une benne de pickup!!!
De l'autre côté de l'île, la vie est plus douce.
Je revois enfin la merveilleuse baie de Kuto, bijou parfait de la nature.
Rien n'a changé depuis des millénaires ici on dirait: le sable est toujours aussi fin, l'eau toujours aussi pure, le vent siffle à travers les filaos.
Le temps s'arrête.
Bon, seul anachronisme du tableau tout de même: le paquebot australien qui mouille au large et débarque un flot de touristes rougeauds et pressés!!
Les arbres tourmentés de la baie de Kanuméra...
Ici, on réapprend...
...à prendre le temps
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