Sur la route de la Mouirange, nous roulons, nous roulons, au milieu des terres rouges...Je ne comprends pas, il y avait pourtant un lac immense par ici. Au bout d'un temps interminable, le lac artificiel de Yaté...tout asséché.
Bon, ça a son charme aussi...De larges berges rouge brique se dévoilent un peu partout dans le paysage.
Un martien!
Après le Grand Bleu, la nature nous offre une nouvelle palette de couleurs...
Dans mon souvenir, le parc provincial de la rivière bleue proposait des balades tranquilles: la navette nous posait dans la forêt, le guide appelait les cagous avec des gros vers pour le touriste, on prenait en photo les orchidées sauvages, on s'extasiait devant la couleur pétrole de la rivière et puis la navette nous ramenait à notre voiture, frais et dispos.
Le problème, c'est qu'il n'y avait pas de navette...Pas de vélos non plus après midi. 4h de marche donc dans le maquis sous un soleil de plomb. Une bouteille d'eau à moitié remplie pour 3.
Et pour couronner le tout...La forêt noyée n'est plus noyée et la rivière bleue n'est plus bleue!!!!!
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ici; on arrive sur un paysage désolé, le lit de la rivière est jonché de bois mort...C'est peut être le cyclone Vania de l'an dernier...Je suis dépitée...Tous ces efforts pour ça!
Mais j'ai de la chance, Mister cagou (oiseau emblématique de la Calédonie) a dû ressentir ma déception et a décidé de faire bronzette sur le bord de la route.
J'en suis toute retournée!!!!!!!!
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